My name - Review





Titre original : My Name / 마이 네임
Pays : Corée du Sud 
Diffusions : 15 Octobre 2021
Épisodes :  8 (50 mins )
Genre :  Action - Drama - Thriller 


Synopsis : 


À la recherche du meurtrier de son père, Yun Ji-woo, une jeune femme motivée par la vengeance, intègre le puissant gang Dongcheon en faisant équipe avec le chef, qui va lui permettre de s'infiltrer au sein de la police pour en savoir plus sur la mort de son père.


Les acteurs : 








Mon avis : 



Ce Drama est une pépite !! Pour moi, c'est l'un des meilleurs dramas de l'année 2021 ! Netflix a vraiment "upgrade" son jeu avec cette série.

La production est à couper le souffle. Ce drama est extrêmement bien réalisé, on sent que Netflix a mis du budget dedans. La même palette de couleurs est utilisée tout au long de la série et s'est très agréable visuellement parlant. Ça donne un ton grave et mystérieux au drama. J'ai aussi adoré la bande son. Réellement je n'ai rien à reprocher à cette série.
Certains lui reprochent son manque de réalisme. Il s'agit d'une sorte d'histoire d'anti-héros. Par conséquent, il arrive que les personnages fassent des choses illégales et discutables, voire impossibles dans la vraie vie. C'est juste pour que l'intrigue avance rapidement. Je ne sais même pas pourquoi les gens se disputent à ce sujet.
N'oublions pas non plus que dans ce monde, pratiquement tous ceux qui sont attaqués sont toujours capables de marcher, voire de conduire après une blessure grave et une perte de sang importante. Mais encore une fois, c'est une série ! 
Honnêtement, une scène de combat où les mecs sont à terre au bout de deux secondes, juste parce qu'ils se sont pris une grosse bègne dans la tronche, ça ne serait pas ouf à voir.

 À mon avis, ce à quoi cette série excelle, c'est sa façon de raconter son histoire d'une manière à la fois intrigante, pleine d'action et captivante sur le plan émotionnel. 
L'intrigue n'est pas vraiment "originale", car elle suit le même schéma que tous les autres drames de vengeance.
Ça se passe comme ça : Mort d'un membre de la famille par un tueur inconnu, puis vient le désir de vengeance violente. Le protagoniste se prépare pour la mission, passe en mode infiltration et tue en même temps des gens (ce sont soi-disant des méchants). Beaucoup d'actions nous est lancée au visage et puis Bam! La grande révélation de qui est le tueur. Bien sûr, il y a un gros rebondissement et à la fin, la vengeance est terminée ! 
Donc, c'est comme ce genre de drama a toujours été, sauf que nous avons maintenant une femme comme personnage principal... Une femme qui peut très bien se battre !
Le petit plus qui rajoute encore plus de cachet au Drama, c'est qu'il n'y a pratiquement pas de doublures, les acteurs ont eux-mêmes fait leurs cascades.
Il n'y a eu aucune longueur à aucun moment de l'histoire, et c'est vraiment appréciable. Je suppose que c'est l'un des avantages d'avoir 8 épisodes au lieu des 16 habituels.

Le cast est "chef's kiss", c'est réellement une bonne distribution, tous les acteurs ont vraiment su apporter leur petite touche personnelle à leur personnage et cela fait que le tout fonctionne du feu de dieu !
Pour moi, la plus grande surprise, c'est Han So Hee, l'actrice principale. Cette actrice est tellement versatile. On l'a découverte dans le drama " The world of the married" puis elle a gagné en popularité avec le drama "Nevertheless" ou on l'a vu en tant que jeune fille naïve et énamourée. Avec My Name on la retrouve en gangster badass ! J'ai adoré regarder ses scènes de combat, elles sont réellement brutales et réalistes, c'était magnifique à voir. Elle ne joue pas seulement avec son corps, mais aussi beaucoup avec ses yeux, et ça nous permet en tant que spectateur de ressentir les émotions qu'elle transmet dans chaque scène.

J'ai aussi développé un énorme crush sur Ahn Bo-Hyun aka Jeon Pil-Do ! 
Pil-Do est clairement un personnage sous-développé. Il aurait pu être bien plus que "le prétendant". 
Car oui, parlons de la romance qu'ils ont décidé de nous mettre dans ce drame. 
C'était très mal exécuté. Alors, étant une éternelle romantique, ai-je apprécié le peu qu'on nous a donné ? Oui, complètement !! Les deux acteurs sont magnifiques ensemble.
Attention, on a même eu le droit à une petite scène sexy entre les deux personnages. Certains l'ont trouvé déplacée, pour ma part cela ne m'a pas dérangée. Je vois cette scène comme une incarnation physique de la décision de Ji-Woo de faire confiance à Pil-do. Le fait de laisser tomber ses défenses de manière si intime montre au public l'humanité de Ji-woo.
Beaucoup de personnes ont préféré "le couple" Yoo Ji Woo et Choi Moo-Jin. Personnellement je les vois plus dans une sorte de dynamique père / fille…
Park Hee Soon, l'acteur qui joue Choi Moo-Jin est phénoménal ! La prestance qu'il donne à son personnage est irréelle. Il est mystérieux, on l'aime, mais en même temps on a peur et on se méfie de lui…

S'il y a un Drama coréen que vous devez regarder sur Netflix selon moi, c'est celui-là !!



Bande annonce :







Human acts / Celui qui revient - Han Kang





Résumé : 


Anglais :


In the midst of a violent student uprising in South Korea, a young boy named Dong-ho is shockingly killed.

The story of this tragic episode unfolds in a sequence of interconnected chapters as the victims and the bereaved encounter suppression, denial, and the echoing agony of the massacre. From Dong-ho's best friend who meets his own fateful end; to an editor struggling against censorship; to a prisoner and a factory worker, each suffering from traumatic memories; and to Dong-ho's own grief-stricken mother; and through their collective heartbreak and acts of hope is the tale of a brutalized people in search of a voice.

An award-winning, controversial bestseller, Human Acts is a timeless, pointillist portrait of an historic event with reverberations still being felt today, by turns tracing the harsh reality of oppression and the resounding, extraordinary poetry of humanity.

Français : 


Mai 1980 : une junte militaire a pris le pouvoir en Corée du Sud quelques mois plus tôt. 

Après une spectaculaire manifestation d'opposants à Séoul, la ville de Gwangju se mobilise à son tour. La répression menée par l'armée est féroce.

Dans la ville ensanglantée, un jeune garçon erre à la recherche de ses camarades. Dans une maison d'édition, une jeune femme travaille sur un texte censuré. Dans le présent, des rescapés se souviennent. Et des âmes tourmentées cherchent à trouver la paix.

Sur une trame historique encore douloureuse, dans le style pur empreint de bouddhisme qui lui est propre, la romancière Han Kang se positionne face à la résurgence d'une certaine idéologie autoritaire et rend hommage aux martyrs de la démocratie coréenne.



Mon Avis  : 


Anglais :


Trigger warning: this book talks A LOT about death and violence.

Little history break: In 1980 in Gwanju, a southern city in South Korea, a mass protest took place against the government and the Martial law that it had put in place. I will let you go do your own research if you want to know more, but in short, the army entered the city and killed everyone in sight. 

"Human Acts" is definitely not for everyone. I feel like the summary doesn't reflect how violent and gruesome this book is. 
To be transparent with you, I had a hard time reading it, it took me like, maybe 10 days to finish it. Despite being a hard read, it was very interesting, and it made me research a lot about the Gwangju uprising. Those research made the book 10 times harder de read because everything that happens in this book kind of happened in real life. Although it's not based on a completely true story, the author got most of her ideas from people's real-life experiences. 

The events in the book happen in a span of 30 years. Each chapter is from the point of view of a different person throughout those 30 years. It starts at the morgue and then switches to the mind of a teenager who has just been murdered and is seeking a feeling of belonging. We then jump forward five years to witness the horrific consequences imposed on those who were imprisoned. We finally discover how, even after two decades, the impacts of the tragedy continue to affect those who were involved. 

The writing is fantastic, and also the second-person perspective is a very good way of drawing readers into the story and keeping them captivated by this terrifying and gruesome tale. 
In my case, I also found myself struggling to keep track of the connections between the multiple perspectives. I'm glad I kept reading because this is such a special read. 

It almost fell like this work is meant for studying because throughout the book we actually study, and learn, how humans can be brutal towards each other and the impact of this brutality on human nature. Is being violent likely to make us even more violent, or at least more inclined to accepting of it? Do we learn from it? Do we, as humanity, avoid recreating our past mistakes? Do we actively try to prevent events like the Gwangju uprising to happen? 

It sure is a book that sticks with you for a long time. It's been a year since I've read it, and I still think about it from time to time.


Français : 


Avertissement  : ce livre parle BEAUCOUP de mort et de violence. 

Petite pause historique : En 1980 à Gwanju, une ville de la Corée du Sud, une manifestation de masse a eu lieu contre le gouvernement et la loi martiale qu'il avait mise en place. Je vous laisse faire vos propres recherches si vous voulez en savoir plus, mais en bref, l'armée est entrée dans la ville et a tué tout les gens se trouvant dans la rue. 

"Human Acts" n'est certainement pas pour tout le monde. 
J'ai l'impression que le résumé ne reflète pas à quel point ce livre est violent et horrible. Pour être transparente avec vous, j'ai eu du mal à le lire, ça m'a pris genre, peut-être 10 jours pour le finir. En dépit d'être une lecture difficile, c'était très intéressant et par la suite j'ai fait beaucoup de recherches sur le soulèvement de Gwangju. Ces moments de recherche ont rendu ma lecture 10 fois plus difficile, parce que tout ce qui se passe dans ce livre s'est en quelque sorte passé dans la vraie vie. Bien que ce livre ne soit pas basé sur une histoire et des faits réels exacts, l'auteure a basé son récit sur des expériences similaires que des gens on eut le malheur de vivre. 

Les événements du livre se déroulent sur une période de 30 ans. 
Chaque chapitre concerne une personne différente, tout au long de ces 30 années. Cela commence à la morgue puis bascule dans l'esprit d'un adolescent qui vient d'être assassiné et qui cherche un sentiment d'appartenance. Nous sautons ensuite cinq ans en avant pour assister aux conséquences horribles imposées à ceux qui ont été emprisonnés. Nous découvrons enfin comment, même après deux décennies, les impacts de la tragédie continuent d'affecter ceux qui ont été impliqués.   

L'écriture est fantastique, et la perspective à la deuxième personne est  un excellent moyen        d'attirer l'attention des lecteurs et de les garder captivés par ce conte terrifiant et intolérable. Dans mon cas, j'ai eu du mal à garder en tête une idée claire des liens entre les multiples perspectives. Si elles avaient vraiment un rapport entre elles ou non. Je suis contente d'avoir persisté dans ma lecture parce que c'est une lecture si spéciale. 
C'est presque comme si ce livre était destiné à être étudié, car tout au long de l'histoire, nous étudions et apprenons, en quelque sorte, comment les humains peuvent être brutaux les uns envers les autres et l'impact de cette brutalité sur la nature humaine. Le fait d'être violent risque-t-il de nous rendre encore plus violents, ou du moins plus enclins à l'accepter ? En tirons-nous des leçons ? Est-ce que nous, en tant qu'humanité, évitons de recréer nos erreurs passées ? Essayons-nous activement d'empêcher que des événements comme le soulèvement de Gwangju ne se produisent ? 

C'est sûr que c'est un livre qui reste avec vous pendant longtemps. Cela fait un an que je ne l'ai pas lu, et j'y pense encore de temps en temps.